En 2014, lors d’un voyage au Brésil pour la Coupe du Monde (oui cela fera bientôt 10 ans), j’ai découvert une vérité fondamentale qui continue de résonner avec force aujourd’hui : le développement d’un pays est intrinsèquement lié à la manière dont il transforme ses ressources. Cette prise de conscience, née de l’observation des réussites brésiliennes en matière d’agribusiness, m’a amené à réfléchir sur les opportunités et les défis similaires au Cameroun, notre cher pays. J’avais initialement écrit sur le sujet en 2016 sur Je Wanda, alors que je partage à nouveau cet article sur mon blog, je vous invite à explorer avec moi ces idées toujours d’actualité, des perspectives qui pourraient façonner notre avenir.
En 2014, j’ai eu l’opportunité unique de visiter le Brésil pendant la Coupe du Monde pour encourager les Lions Indomptables. Bien que ce fut un séjour bref, cette expérience a été une révélation pour moi, soulignant la beauté intrinsèque des voyages.
À Brasilia, lors du match décisif Cameroun/Brésil, j’ai retrouvé des similitudes surprenantes avec mon pays, le Cameroun. Ces ressemblances m’ont fait réfléchir sur nos opportunités et défis en matière d’agribusiness.
Observant la terre rouge de Brasilia, similaire à celle de notre chère Ngola, alias Yaoundé, j’ai été frappée par les initiatives de transformation des ressources naturelles au Brésil. J’ai découvert des produits finis innovants, tels que l’eau de coco conditionnée et la pâte de goyave, utilisant des ingrédients communs au Cameroun. Cela m’a amenée à questionner : pourquoi n’avons-nous pas de tels produits chez nous?
J’ai réalisé l’importance cruciale d’investir au Cameroun, spécifiquement dans l’agribusiness, pour transformer nos matières premières en produits innovants et stimuler le développement économique local.
Le potentiel inexploité au Cameroun est évident. Nos exportations reposent majoritairement sur des produits peu transformés. En 60 ans, peu de nouvelles industries ont émergé, se concentrant principalement sur le café, le cacao, et le coton. Imaginez les possibilités avec l’ananas, la mangue, ou le manioc, la patate, le plantain, et j’en passe, you name it ! Tous les jus, confitures, fruits secs, biscuits, arômes, farines, chips, produits cosmétiques, pâtisserie…
L’agribusiness camerounais, un secteur riche en opportunités, pourrait bénéficier de la création de marques fortes, avec un packaging attrayant et une stratégie marketing efficace. Investir dans l’agriculture et l’agroalimentaire est une voie prometteuse.
J’ai la forte conviction qu’explorer le marché agroalimentaire camerounais révèlerait des opportunités d’affaires uniques, ancrées dans la richesse culturelle et naturelle du pays. C’est là où la diaspora camerounaise pourrait un jouer un rôle crucial apportant compétences et perspectives internationales.
En conclusion, nous devons favoriser la consommation locale et créer des marques ‘Made in Cameroon’ dont nous pourrions être fiers. Pensons d’abord à l’intérieur de la boîte (Think IN the box) avant d’explorer au-delà. Le potentiel est là, à nous de le saisir!
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